Se sentir vivant.

Suis je juste en vie ?

Est ce que j’oeuvre pour le bien-être, le bonheur et le mieux vivre ou juste pour le fait de vivre ? Notre société a t-elle besoin que les choses soient juste faites ou se porterait-elle mieux si on essayait de bien les faire ?

Tout cela tourne dans ma tête depuis des mois et je sais que je ne suis pas la seule.

On voit des initiatives pleines de sens, un retour à la terre avec une envie de prendre le temps de prendre soin de la nature, des animaux, des humains, de soi aussi.

Etant dans le soin, je m’interroge sur notre désir de bien faire tout de même. On me demande de faire le plus d’actes possibles, dans cet hôpital devenu entreprise mais la notion de profit me paraît tellement incompatible avec mon aspiration qualitative que je suis en perpétuel conflit intérieur. On me demande de faire vite, optionnellement bien quand même (sous peine de finir en prison) mais sans me donner les éléments les plus important : le temps et les autres. Mais pardon, je digresse déjà, je m’égare, j’étale ici mes appréhensions à retourner dans mon service puisque ma rentrée sonne à mon tour. Je ferme la parenthèse.

Comprendre ainsi la différence fondamentale entre le « être vivant » et « se sentir vivant », c’est comprendre le luxe que c’est que de pouvoir se poser ces questions là. Puis par mécanisme de sublimation, puisque j’ai la chance d’y avoir accès, je vais aider les autres à y avoir accès à leur tour.

Partager cette notion-là est devenu mon leitmotiv.

A tel point que j’entame une formation de l’enseignement du yoga dans les semaines qui viennent. Parce que cette discipline a été une des amorces à la connexion entre mon corps et mon esprit et m’a intimement permis de me sentir davantage vivante que je ne l’étais. Je vous propose de vous raconter cela au fur et à mesure, si cela vous intéresse.

L’essence de la vie humaine est là et j’en suis convaincue, sinon pourquoi tant d’émotions et de ressentis, de mécanismes neuronaux entre notre cerveau et tous les éléments de notre organisme ?

Chaque jour en me levant, le seul objectif qui tienne serait de provoquer cela : une situation où je me sentirai vivante. Et chaque soir en me couchant, me remémorer ah oui là, je me suis sentie vivante.

Qu’importe le moment le plus approprié pour vous, qu’importe la façon de se le formuler, c’est sans pression ni obligation cette histoire, certains n’ont d’ailleurs pas à se le mentaliser.

Aujourd’hui, ça aura été d’écrire cet article, hier c’était l’entrainement avec les partenaires du club, demain ce sera peut-être ma séance de yoga ou le goût de ce que je me serais préparé à manger. Je cherche, je tâtonne, mais je provoque des situations qui me permettent de ressentir, parfois puissamment, parfois doucement et c’est très bien aussi, que je suis en vie. Non pas seulement. Plutôt me permet de ressentir comme je suis en vie. Ainsi, tout prend sens.

Et vous ? Quels sont vos pépites, vos explosions, vos poudres, vos détails qui vous font vous sentir vivants ? Je suis curieuse de vous lire,

 

2 réflexions sur « Se sentir vivant. »

Répondre à Aurélie Annuler la réponse.