Je les vois les signes depuis que nous avons été ensemble, ceux toujours là pourtant.
Mon cerveau brume des mauvais jours m’empêche de les voir souvent.
Aujourd’hui, c’est limpide.
L’eau claire après que les éléments se soient déposés, au fond, doucement.
Il y a des mots, des personnes, des rencontres.
Des changements, des musiques.
Une manière de laisser la danse monter en soi qui ne trompe pas, une fluidité qui ne ment pas.
Il y a ces doux instants de bon endroit au bon moment.
Il y a des mots, des paroles, des liens qui se font comme d’autres se défont.
Et c’est ainsi.
Et c’est accepté, parce qu’enfin acceptable.
Il y a ces signes, qui montrent la voie, l’ouvre, parfois grand comme ça. Proposition plus qu’obligation. Evidence plus que quête de sens. Accueillir la vie simple est si difficile pourtant, accepter que le mental-défi vibre au rythme de l’évidence-cœur. C’est simple quand c’est évident, comme tout ensuite s’articule. Il n’y a plus de lutte, plus de passage en force, plus de portes closes, les choses ne s’effondrent pas, ne bougent pas beaucoup, pivotent à peine, mais si logiques deviennent.
Laisse le temps.
Ne cherche plus.
Ne remue plus.
Observe.
Tu ne couleras plus.
Tu ne te débattras plus.
Attends